L’interview bilan

Reporté en 2020 et 2021 pour cause de crise sanitaire, Raid in France Savoie Mont Blanc a tenu ses promesses. En dépit de l’épuisement inhérent à une telle expédition, toutes les équipes avaient le sourire à l’arrivée et malgré l’engagement, aucun gros problème de santé ou blessure importante ne sont venus perturber la fête. Il faut reconnaître que le temps s’est montré plutôt clément : un peu de pluie, du brouillard et quelques orages, mais aussi du soleil. Bref, toutes les conditions pour faire de ce Raid in France 2022 une vraie course d’aventure, selon Pascal Bahuaud, directeur de course.

Quelle a été la motivation initiale pour organiser dans les Alpes du Nord ?
Pascal Bahuaud : La montagne, c’est notre ADN depuis longtemps ! Nous habitons dans une région montagneuse, près des plus beaux sommets des Alpes, c’était une évidence depuis longtemps que nous organiserions un jour sur ce territoire. Moniteur de ski l’hiver aux Arcs, arpentant les cols alpins en vélo depuis ma plus jeune enfance et souhaitant, avec Raid in France, faire découvrir nos richesses naturelles, ce défi s’est imposé naturellement.

Comment s’est passée l’organisation sur 4 longues années après le championnat du monde à La Réunion ?
4 ans, c’est très très long pour garder la flamme. Il a fallu chaque année recommencer toute la mise en place de la course, même si le parcours est resté pour une partie identique. Les démarches administratives et fonctionnelles ont du être refaites avec, chaque année, des modifications ou des interdictions. On ne se rend pas vraiment compte, mais organiser cette édition a été un grand défi personnel mais aussi technique, financier et humain. Nous sommes donc d’autant plus contents de la réussite. Les bénévoles (+ de 120) ont encore une fois répondu à l’appel et ont été incroyables de gentillesse, de dévouement et d’empathie, rendant cette course unique.

Avec le recul, comment revivez-vos vos choix de parcours ?
Quand nous avons décidé d’organiser Raid in France en 2007, il s’agissant de prouver à l’international que notre pays – la France – recèle une diversité de paysages et une nature incroyable, bien au-delà de Paris et de la Côte d’Azur… Je crois qu’aujourd’hui le parti est gagné.
Cette année, le parcours très alpin et pour une grande partie en altitude et très haute altitude (supérieure à 3000 m) a été un pari technique fort. La neige a été moins présente que prévu en raison des très fortes chaleurs des dernières semaines mais néanmoins les équipes ont pu traverser un magnifique glacier sous le Mont-Blanc, progresser au milieu de névés, le tout dans le cadre grandiose du massif du Mont-Blanc et du Beaufortain. Les montagnes engendrent des rivières tumultueuses et la descente de la haute Isère restera sûrement, pour beaucoup d’équipes, comme un moment fort en émotions. Toute la dernière partie de navigation avec le Rhône sauvage, le canal de Savières et le lac du Bourget, sublimé pour certains pour des conditions atmosphériques dantesques (+ de 80 km/h de vent), est aussi un axe magique de ce parcours. Reste les petites perles insoupçonnées comme la rivière Le Chéran ou le canyon du Pont du Diable. En fait, il n’y avait que des coins… amazing !

 

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